الأثنين. ديسمبر 23rd, 2024

Dans un monde où les ressources deviennent de plus en plus précieuses, limitées et irremplaçables, l’eau règne la scène géopolitique mondiale comme un instrument crucial dans les rivalités et les conflits qui mener les relations internationales dans une situation chaotique et brutale. Des guerres à venir avec des critères sélectifs «  ce qui contrôle l’eau « ressources  et espaces » contrôle tout le monde ».

En fait les impacts des changements climatiques comme le phénomène de “Nino” et la sécheresse des nappes maritimes et rivières, la pollution et la mal gestion à créer une menace vitale mondiale.

Beaucoup de recherches considèrent l’eau comme une tension à la potentialité d’éclaté des guerres dans l’avenir avec un danger qui créer plus de 150 millions de réfugiés et 735 millions de personnes qui n’ont pas un accès total a l’eau, et selon l’ONU près de 1131 conflits d’éclater pour des raisons hydriques.

Les conflits aquatiques ne se limitent pas à la seul dimensionnalité de distribution et de mal gestion mais aussi de positionnement, les détroits et les zones maritimes émergent la sphère géopolitique avec son importance stratégique, commerciale, industrielle et même conflictuelle  ce qui met en exergue l’importance de la citation de Yves la Coste  “la géographie sa sert d’abord à faire la guerre”.

Nous savons que les ressources hydriques deviennent de plus en plus limitées, inaccessibles, contrôlées par des groupes asymétriques et ce fléau  s’aggrave d’une année à autre.  À travers  le retour à l’importance de ces ressources pour la stabilité sanitaire, économique et politique d’un pays, d’une région et même à l’échelle mondiale, il est pertinent de considérer que les relations internationales sont entrées dans une nouvelle époque de conflits, que l’on pourrait qualifier de « guerre pour la survie ».

Quelle est la situation réelle des ressources hydriques, et quels sont les principaux enjeux liés à la création d’une guerre hydrique ?

Source limité et incontrôlable :

Plus de 97% de l’eau sur la terre est salée et pollué. Parmi les 2,5% d’eau douce restante70% sont stockés dans les glaciers et les lacs polaires, tandis que le reste est disponible dans le monde et accessible pour l’utilisation humaine, principalement à travers les rivières, les réservoirs et les aquifères, ainsi que par le cycle saisonnier de l’eau à travers les précipitations.

Cependant, ces dernières années les phénomènes mondiaux ont modifié cette situation, le changement climatique rapide et dangereux en grand partie causé par les activités industrielles et la pollution, aussi bien par la mauvaise gestion des ressources en eau et une surexploitation des réserves disponibles. Toute ces problèmes ont provoqué un déséquilibre dans la distribution de l’eau à l’échelle mondiale, créant un monde fragmenté et conflictuelle.

L’eau n’est pas seulement une ressource de consommation mais aussi un enjeu de contrôle et de souveraineté. Les détroits et les zones maritimes régionales jouent un rôle stratégique pour la circulation commerciale et économique-énergétique par la disponibilité d’autres ressources sous-marines, ces zones peuvent jouis un enjeu stratégique à travers son importance dans l’opération de toute circulation mondiale, et un enjeu sécuritaire d’autre part quand ces zones son deviennent contrôlés par des milices ou des groupes asymétriques qui contrôlées ces frontières.

Ces phénomènes ont multiplié les conflits hydriques, avec plus de 1131 conflits selon l’ONU au cours des dernières années. Ce phénomène est considéré extrêmement dangereux et met en péril la continuité de l’existence humaine dans un contexte chaotique croissant. »

 Les facteurs de guerres d’eau :

Différents facteurs sont combinés pour analyser le processus de cette crise internationale, tout le monde pense que les changements climatiques et le réchauffement sont les principales menaces environnementales tandis que la crise d’eau est une tension menacée par tous les plans soit démographique à travers l’augmentation successive des peuples. Selon les Nations Unies, la population a triplé par rapport au XXe siècle, et cette augmentation devrait se poursuivre au cours des 30 prochaines années, portant la population mondiale à atteindre 9.7 milliards de personnes.

Et bien sûr cette augmentation sera parallélisée par une stabilisation ou une diminution des ressources hydriques, et s’accompagnera par des crises alimentaires, sanitaires. Avec l’élévation de consommation d’eau et l’instabilité au niveau de disponibilité de ces ressources.

Tous cela ne cache pas la réalité des risques climatiques, une hausse de température globale (l’été des dix dernières années est le plus chaud dans l’histoire) une hausse accumulative impacte négativement la quantité (accroissement du stress hydrique) et la qualité (multiplication des agents pathogènes, salinisations des sols et des nappes phréatiques, ect). 1 à 2 milliards de personnes risquent ainsi de souffrir d’une augmentation du stress hydrique à l’horizon 2050.

750 millions de personnes autour de monde n’ont pas l’accès à l’eau, et plus de 3.4 millions morts chaque année en raison d’eau polluée. De plus, 1 milliard personnes n’ont pas même l’accès à une infrastructure de drainage ce qui est provoqué des maladies et un taux de mortalité élevé, surtout chez les enfants de moins de 15 ans, par rapport aux victimes de même catégories cumulées de Malaria, du Sida et de la rougeole.

Le changement climatique anthropique, peut considérer comme l’un des causes directes dans ce phénomènes c’est l’association entre les problèmes naturelles et les catastrophes humaines, les émissions de gaz, les zones industriels chimiques, la pollution de l’entourage environnementale qui concerne les nappes d’eau comme les rivières, les lacs ect…

 Les guerres d’eau, des guerres d’existence :

 Le géographe, théoricien et géopolitologue Friedrich Ratzel à développer au XIXe siècle une théorie connue sous le nom de « LEBENSRAUM » ou « ESPACE VITAL ». Cette théorie est fondée sur l’idée que les Etats ont un droit naturel à l’expansion pour assurer la continuité de leur peuple.

Selon Ratzel, cette expansion se fait en fonction de la « vivacité territoriale » des pays, ce qui illustré dans ses « sept lois d’expansion des Etats ».

Parmi ces lois, Ratzel souligne l’importance de l’accès maritime et de la disponibilité suffisante d’eau douce comme critères essentiels pour établir une “autarcie hydrique” et assurer un approvisionnement stable « l’Etat pratique une expansion logique sur des territoires disposant d’atouts vitaux accès à la mer, eau douce ect … ”                                                                                                           

Aujourd’hui, il est évident que si nous ne trouvons pas de solutions aux problèmes liés à l’eau, le monde pourrait entraîner dans des batailles pour “l’acquisition de territoires vivables”

Selon les experts l’indispensabilité d’eau à construire une crise internationale, une guerre de deux types ;

  • Une guerre psychique : relié à l’état de panique humain et à peut-être causé plus de 150 millions de réfugiés.
  • Des conflits armés : pour l’acquisition des ressources et les zones vivables.  

Les experts estiment que les anciens conflits d’eau et la crise actuelle augmentait la compétition pour les ressources en eau. Cette situation concerne en particulier cinq des principales sources d’eau douce dans le monde ; Le Nil, Le Gange, Le Brahmapoutre, le Tigre et l’Euphrate, Le Colorado. Ces ressources sont cruciales mais à travers l’exploitation intensifier en raison de changement climatique plusieurs conflits s’éclatés.

Ils estiment que la probabilité de conflits armés pour l’eau se situe entre 75% et 95%.

Ainsi, depuis 2012, la crise d’eau est considérée comme l’un des cinq principaux risques mondiaux en raison de ses graves impacts.et depuis 2017, la sécheresse est presque comme le plus grand danger menaçant l’humanité depuis la seconde guerre mondiale, ce phénomène à s’efforcé environ de 20 millions de personnes en Afrique et au Moyen-Orients seulement à migrer en raison du manque d’eau et de nourriture.

En fait, les conflits liés à l’eau peuvent être classifiés en trois catégories principales :

  • Les conflits de manque d’eau qui augmente les tensions entre différentes parties.
  • L’utilisation d’eau en tant qu’arme de guerre ; comme le fait l’entité sioniste contre les peuples de Gaza.
  • Les conflits ou l’eau est un objectif stratégique, un objectif direct des conflits.

Le président de l’institut de pacifique Pietro Gleick déclare : “A de très rares exceptions, personne ne meurt de soif, mais de plus en plus de personnes meurent à cause de l’eau pollué ou des conflits liés à l’eau”.

L’eau une histoire de guerre :

Plusieurs catastrophes humanitaires telles que le génocide au Rwanda et la guerre du Darfour au soudan sont également liés à l’eau. De même, dans de nombreux pays comme le Mali et le Nigeria, l’eau a été une source de batailles internes et de guerres civiles qui causait de nombreuses victimes.

En Inde et au Pakistan, le conflit sur les ressources en eau a été éclaté depuis 1960 et abouti à la signature du traité sur l’eau de l’Indus, mais cette crise a été ravivé par la sécheresse qui contaminé l’Inde, menaçant d’après plusieurs études en 2030 de 40% de population en Inde.

Cette situation a remis en question l’accord et généré de nombreuses tensions entre les deux pays.

D’autre part, le bassin du Nil connait de fortes tensions en raison du projet éthiopien « le Barrage de Renaissance ». L’Egypte craint d’une diminution de sa part des eaux de Nil, tandis que le Soudan soutient le projet en raison de l’importance stratégique de cette région pour ses ressources en eau, l’agriculture, la pêche, le tourisme et la production d’énergie.

En outre l’Afrique du sud à rencontre des guerres civiles depuis 20 ans pour des raisons hydriques. Ce phénomène ne se limite pas à une région particulière elle inclut tout le monde, l’Europe par exemple a connu, et  situations d’urgence à cause de la sécheresse et la diminution au niveau des eaux de ses rivières, Pékin en Chine est devenue l’une des villes les plus épuisées de ressources hydriques à cause de l’hyper exploitation de ses réserves d’eau souterraine. Sur le plan national et selon « world ressources Institute », la Tunisie en  2050 est l’une des pays les plus touchables de sécheresse et la pauvreté d’eau. Les Barrages n’ont pas dépassés 48%, tandis que certains barrages connaissent une sécheresse totale. Avec l’augmentation des températures, et l’utilisation excessive des ressources d’eau, la Tunisie fait  face à un danger réel. Face à ces menaces, la Tunisie adopte une nouvelle politique ambitieuse ; La production et l’exportation d’hydrogène vert. Le pays envisage d’exporter 6 millions de mètres cubes d’hydrogène par an, ce qui nécessitera 250 millions de mètres cubes d’eau, équivalant à la consommation annuelle de 5 millions de Tunisiens en eau. Cela soulève de nombreuses questions quant à la pertinence de cette politique face à la situation hydrique du pays.

Dans son livre “RESSOURCE WARS” Michael T.Klare insiste sur l’idée de guerre d’eau qui sont reliées à d’autres guerres contaminées le pacifique mondiale. Depuis l’Antiquité l’eau se présente comme une question d’existence, de force et de continuité pour les pays et les peuples, et les guerres de toute l’histoire se concernent toujours les ressources, l’acquisition, et le contrôle de ces éléments vitaux.

L’eau est une ressource irremplaçable et vitale pour toute forme de vie sur terre. Sa rareté croissante impose des défis majeurs à l’échelle mondiale. Bien que des efforts importants soient déployés pour faire face à cette crise, comme la désalinisation de l’eau de mer, une technologie reste coûteuse et insuffisante pour satisfaire les besoins  de toutes les populations. De même, les projets d’ensemencement des nuages peuvent portés des risques qui  parfois causées des catastrophes météorologiques, comme ont observés aux Emirats. Aussi bien la distribution de sel marin sur le sol pour refroidir la planète présente comme des techniques nouvelles pour faire face ces changements.

A l’avenir, il est crucial de s’interroger sur la possibilité d’une guerre pour les ressources et surtout hydriques et d’envisager si ces conflits pourrait devenir l’un des plus dévastateurs de l’histoire humaine. La poursuite de la surexploitation de l’eau, combiné à la production de pollution et au manque de gestion rationnelle de cette précieuse ressource, pourrait créer une situation de chaos global. La prise de conscience collective et l’action concertée sont nécessaires pour éviter un tel scénario et assurer un avenir durable pour tous.

 

 

 

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